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La déontologie encadrant mon métier de Coach Professionnel

J’adhère entièrement à la déontologie de la Fédération francophone des Coachs professionnels, ainsi qu’à la déontologie de l’Association française du Coaching scolaire et étudiant dont je suis le président et Membre fondateur.

Charte de Déontologie de la Fédération francophone des Coachs professionnels

Vision du coaching
Le coach membre de la Fédération francophone des Coachs professionnels respecte la dignité et l’intégrité de ses clients et promeut leurs ressources propres. Il leur apporte un soutien constructif inconditionnel, les aide à se fixer des objectifs motivants et épanouissants et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il les accompagne dans la mise en œuvre des moyens les plus rapides et les plus efficaces qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs.

I. PROFESSIONNALISME

I.1. Formation professionnelle
Le coach a suivi une formation professionnelle qui lui a permis de se spécialiser dans le domaine du coaching. Ses compétences à exercer professionnellement ont été validées par l’organisme ou le formateur qui ont dispensé cette formation ; le coach peut également être en cours de validation.
À la demande de ses clients, il leur fournit une information claire sur la nature de sa formation et les différentes qualifications obtenues.

I.2. Mise à jour de ses connaissances
Le coaching n’est pas une profession aux connaissances figées et les coachs de la Fédération francophone des Coachs professionnels consacrent régulièrement une quote-part de leur temps à l’actualisation de celles-ci.
Il se tient au courant des développements réguliers de leur profession et s’inscrit dans une dynamique continue d’évolution professionnelle

I.3. Expérience personnelle du coaching
Les membres de la Fédération francophone des Coachs professionnels considèrent que l’expérience personnelle du coaching est l’une des composantes nécessaires à la compétence et à la crédibilité d’un coach, qui se doit d’avoir vécu un parcours personnel dans ce domaine.
Un coach membre de la Fédération francophone des Coachs professionnels continue à faire appel aux services de collègues quand il en perçoit l’intérêt dans sa vie. De façon plus générale, il est engagé dans un cheminement d’évolution personnelle.

I.4. Supervision régulière
Un coach membre de la Fédération francophone des Coachs professionnels possède un lieu de supervision régulier où il fait le point sur sa pratique et continue à la faire progresser en vue de fournir les services de la meilleure qualité possible à ses clients.
D’autre part, il participe aux échanges de pratiques organisés trimestriellement par la Fédération francophone des Coachs professionnels dans sa région.

I.5. Pratique de la télé coaching et utilisation d’internet
Les coaches de la fédération considèrent le téléphone, Internet ou d’autres technologies de communication à distance comme des outils, utilisables dans la pratique de leur activité.

I.6. Refus d’une mission
Le coach est en droit de refuser une mission si elle ne lui semble pas conforme à son éthique, à ses compétences ou à l’intérêt de la personne ou de l’organisation. Il oriente alors le client vers d’autres solutions.

II. CONTRAT

Dès le début d’une relation de coaching, les coaches de la FFC conviennent, par écrit, d’un contrat clair avec leurs clients. Les conditions de cet accord incluent la compétence du coach, les objectifs de la mission, la nature du service proposé, la clause de confidentialité et les responsabilités de chacun. Il précise aussi la fréquence et la durée des entretiens, la façon dont ils se dérouleront (de vive voix, par téléphone, Internet, etc.) ainsi que le montant des honoraires à percevoir par le coach.
La présente charte figure en annexe du contrat de coaching.

III. PROTECTION DES CLIENTS

III.1. Volontariat
La personne coachée, si elle n’en est pas à l’initiative, doit être volontaire pour bénéficier de ce service. Le coach procède, le cas échéant, à la vérification de cet engagement.

III.2. Respect des intérêts du client
Un coach membre de la Fédération francophone des Coachs professionnels s’assure que son intervention sert les intérêts de la personne coachée et de son organisation. Il veille à agir avec un haut niveau d’intégrité et de fiabilité pendant toute la durée de la relation de coaching. II vérifie qu’il a compétence à intervenir dans les domaines pour lesquels on le consulte. Dans le cas contraire, il propose d’autres orientations qui lui semblent plus adaptées.
Il s’engage à favoriser l’autonomie de son client et s’interdit tout abus d’influence. En aucune circonstance il ne met à profit la situation de coaching pour en tirer des avantages non contractuels, que ceux-ci soient d’ordre financier, social, affectif ou sexuel.

III.3. Confidentialité
Il garantit le respect des engagements pris contractuellement et se tient à la règle de confidentialité, dans la limite que lui impose la loi de son pays. Il s’assure que les informations échangées le sont au bénéfice de son client et non de la promotion personnelle ou professionnelle du coach.
En ce sens, un point peut être fait en fin et/ou en cours de mission entre la personne coachée, l’entreprise et éventuellement le coach, selon des modalités prévues initialement et qui, en tout état de cause, respecteront l’intégrité de la personne coachée.

III.4. Arrêt d’une mission
Si, au cours de la relation de coaching, il constate qu’il ne lui est plus possible de fonctionner selon les termes du contrat ou de maintenir sa posture de coach, il est dans l’obligation éthique d’y mettre fin en expliquant clairement les raisons de sa décision. Dans la mesure du possible, il veillera à proposer d’autres options à son client.

IV. POSITION À L’ÉGARD DES CONFRÈRES ET DE LA FÉDÉRATION

IV.1. Position à l’égard de la profession
Dans ses propos et ses actes, il se tient à un devoir de réserve lorsqu’il s’agit de la profession et de ses différents courants. Il fait preuve d’ouverture d’esprit et de respect à l’égard de la diversité des conceptions existant dans le domaine du coaching et accepte que nulle personne ou groupe ne puisse se prévaloir de détenir la vérité en la matière.

IV.2. Respect de la vocation non lucrative de la fédération et contribution à l’image positive de celle-ci.
Un membre de la fédération peut se prévaloir de son appartenance à la Fédération francophone des Coachs professionnels dans l’ensemble de sa communication professionnelle. Il est cependant clair sur le fait que c’est bien en son nom propre qu’il agit lorsqu’il promeut ses activités et non pas en tant que représentant de la fédération. Il a également à cœur d’en donner une image positive par son comportement, sa compétence et la vision du monde positive dont il est porteur.

V. RESPECT DE LA CHARTE

La Fédération francophone des Coachs professionnels veille au respect de la déontologie par ses membres. Dans le cas où une personne coachée a le sentiment ou constate qu’un coach appartenant à la Fédération n’est pas en cohérence avec cette charte, elle est invitée à en informer le vice-président en charge de la commission déontologie ou le/la président(e) de la Fédération qui déclenche une enquête laquelle sera suivie de mesures appropriées.



J’ai choisi également de vous présenter la charte déontologique sur laquelle j’ai activement travaillé lors du développement de l’AFCSE que j’ai créé en mai 2009, que je respecte également, autant au niveau de mes coachings étudiants que mes coachings de carrière.



Charte de Déontologie de l’Association française Du Coaching scolaire Et Etudiant

Les coachs scolaires de l’association se réfèrent aux principes de respect des droits fondamentaux des personnes, de leur dignité, de leur liberté, et basent leur pratique sur leurs ressources propres. Ils leur apportent en toute humilité, un soutien neutre, respectueux, entier et bienveillant, les aide à se fixer leurs propres objectifs en veillant à ce qu’ils soient motivants, épanouissants, et qu’ils ne mettent pas le coaché en situation inconfortable ou de « danger », sur le plan émotionnel ou personnel. Le coach accompagne les étudiants dans le choix et la mise en œuvre des moyens les plus rapides et efficaces qui leur permettront d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.


I. PRINCIPES D’INDÉPENDANCE

Le coach membre de l’Association française du Coaching scolaire et étudiant se doit d’être totalement indépendant idéologiquement, moralement et techniquement.
Si certaines méthodes thérapeutiques ou d’accompagnement font référence à des concepts existentiels, philosophiques, métaphysiques, ontologiques, religieux, scientifiques ou politiques, le coach membre de l’association ne doit pas, dans sa pratique quotidienne, par des voies manipulatrices ou coercitives, se placer en adepte ou disciple d’un système idéologique, d’une confession religieuse ou d’un parti politique. Le coach ne peut exercer si son appartenance ou tutelle par rapport à un tel mouvement entrave sa liberté de penser ou de pratique professionnelle.
Le coach ne peut exercer ou favoriser aucune sorte de pression ou de contrainte sur un étudiant, quand bien même cette méthode ou exercice apparaîtrait nécessaire dans la résolution de sa problématique, si l’étudiant la refuse.
Le coach peut toujours, pour des raisons personnelles, éthiques ou professionnelles, refuser d’entreprendre ou de poursuivre l’accompagnement d’un étudiant. Dans ce cas, il tentera d’orienter l’étudiant vers le professionnel ou l’institution lui paraissant le plus aptes à répondre à la demande et aux besoins de l’étudiant.
Le coach doit assurer son indépendance dans la mise en œuvre de ses outils, de ses méthodes ou pratiques de coaching et ne laisse le soin et la responsabilité à aucun autre coach ou organisme, du choix des méthodes ou pratiques qu’il met en œuvre avec son ou ses clients.
Le coach ne doit pas accepter de conditions morales ou matérielles de travail pouvant porter atteinte à son indépendance professionnelle, entraver la qualité du processus de coaching ou perturber la relation spécifique avec l’étudiant.


II. PROFESSIONNALISME ET EXERCICE

1) Profession
Il n’y a actuellement aucun texte de loi régissant et régulant la profession de coach professionnel ou scolaire, c’est pourquoi les conditions d’adhésion des coachs membres de l’Association française du Coaching scolaire et Étudiant sont particulièrement strictes. Vous pouvez prendre connaissance de ces conditions d’adhésion dans le règlement intérieur de l’association. Les coachs s’engagent en signant cette charte de déontologie à ne produire, pour adhérer à l’association, que des documents sincères et vérifiables.


2) Conditions
Les coachs de l’AFCSE se doivent de disposer sur leur lieu d’exercice professionnel d’une installation convenable, de locaux adéquats pour permettre le respect du secret professionnel, et des moyens techniques suffisants en rapport avec la nature des outils et méthodes proposés ou mis en œuvre.


3) Formation professionnelle
Le coach de l’AFCSE a suivi une formation professionnelle au coaching diplômante ou certifiante, en université ou au sein d’un organisme de formation au coaching reconnu, qui lui a permis de se spécialiser. Ses compétences à exercer professionnellement le métier de coach ont été validées par l’organisme proposant cette formation. Il s’engage à informer ses clients, lorsqu’ils en font la demande, sur la nature de sa formation initiale et spécifique de coaching, et sur tout autre élément de son parcours. Les coachings qu’il propose sont en adéquation avec sa formation et son expérience.


4) Formation continue
Les différents champs des sciences humaines et des sciences de l’éducation sont en perpétuelle évolution, et des travaux de recherches sont régulièrement effectués. Le coach de l’AFCSE doit se tenir au courant de l’actualité de sa profession et des professions des sciences humaines connexes à celle-ci. Il prend de son temps pour continuer à se former afin de garantir à ses clients, le plus haut niveau de compétence et de qualité d’accompagnement.


5) Travail sur soi
Le coach membre de l’association part du principe qu’il doit se connaître lui-même pour pouvoir accompagner les autres, c’est pourquoi les coachs de l’AFCSE ont durant leur parcours effectué un travail sur eux même, qu’il s’agisse d’une psychanalyse ou de toute autre forme de thérapie visant à identifier ses propres mécanismes. Ceci permettant d’identifier et discerner son implication personnelle dans la compréhension d’autrui ou ce qui pourrait entrer en résonance avec soi lors d’un coaching, et de pouvoir le gérer et en maîtriser les effets autant que possible, afin que cela ne vienne pas perturber les objectifs, la qualité, la bienveillance et la neutralité du coach dans son exercice.


6) Supervision
Le coach entreprend un travail régulier sur lui-même et sur ses pratiques dès lors qu’il l’estime nécessaire, en rencontrant un collègue ou tout autre spécialiste de l’accompagnement, afin de faire le point, de prendre du recul et de continuer à progresser dans sa pratique afin d’assurer un service de qualité à ses clients.


7) Responsabilité
Le coach scolaire membre de l’AFCSE a une responsabilité éthique et professionnelle en accord avec son secteur d’activité, nécessitant une implication, une rigueur et un sérieux inébranlable. Il s’attache à ce que ses interventions et accompagnements respectent les règles de ce code de déontologie en tout point. Dans le cadre de ses compétences professionnelles, le coach décide et assume la responsabilité de l’application des outils et méthodes qu’il conçoit et met en œuvre. Il répond donc personnellement de ses choix et des conséquences directes de ses actions et avis professionnels éventuels.
Les coachés restent cependant les seuls responsables des décisions qu’ils prendront durant le processus de coaching et de ce qu’impliqueront ces décisions sur l’orientation du travail de coaching.


8) Pratiques et nouvelles technologies de communications
Les coachs membres de l’AFCSE peuvent utiliser à la demande ou avec l’accord de leurs clients, au cours d’un accompagnement, tout moyen de communication moderne à disposition du coach et du client, de préférence associé à des séances en face à face. Ces modes de communication ayant pour but de faciliter les relations, d’assurer un suivi particulier, d’apporter un soutien ponctuel et de favoriser la qualité et la réactivité du coaching.
Les coachs devront s’assurer régulièrement auprès du client que ce mode de communication n’interfère pas avec la relation établie, la qualité et les objectifs du coaching.


9) Contrat et Respect des objectifs
Le coach s’engage à respecter le contrat et les objectifs fixés qu’il passe avec l’étudiant lors de la première séance de contact. Il doit veiller à ce que les outils ou méthodes qu’il met en place pour aider l’étudiant correspondent à la nature exacte et à la résolution la plus efficace et rapide possible de sa problématique, en adéquation avec sa personnalité et ses désirs. Le contrat de coaching stipule au minimum, la durée de l’accompagnement et des séances, le montant des honoraires, l’objectif, la fréquence, le lieu et la nature de l’accompagnement.


10) Confidentialité
Le coach de l’AFCSE est soumis à la règle du secret professionnel. Il ne doit par conséquent révéler aucune information acquise à l’occasion de son activité professionnelle concernant son client, ni son identité, à quiconque. Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour que tous les documents, notes, enregistrements de toute sorte soient stockés de façon telle que le secret soit sauvegardé.
Ce n’est qu’avec l’accord écrit et signé du client, précisant la nature des informations, que le coach pourra divulguer ces informations le concernant.
Dans des circonstances graves ou le coach aurait les compétences pour juger si le client représente un danger pour lui-même ou pour autrui, cette règle de confidentialité pourra être levée, et l’action appropriée auprès des autorités compétentes dans le cadre de la loi pourra être entreprise.


III. DEVOIRS ENVERS L’ÉTUDIANT

1) Démarche
Le coach se doit de vérifier la nature de l’engagement de l’étudiant avant d’entreprendre son processus d’accompagnement, afin de s’assurer que l’étudiant est dans une démarche volontaire et non pas contraint par une institution ou ses parents. Le coach se doit de faire le point avec l’étudiant dans le cas ou il y serait contraint, pour veiller que rien ne viendra freiner le processus, et que les objectifs définis lui sont propres, sans quoi l’accompagnement ne pourrait être efficace.


2) Respect des intérêts du client
Le coach doit s’assurer qu’il a les compétences pour accompagner l’étudiant et que l’accompagnement qu’il propose sert les intérêts de l’étudiant et permet le travail de sa problématique. Il veille à pouvoir cadrer le coaching proposé avec un haut niveau d’intégrité, et de professionnalisme dans le respect de cette charte déontologique et de l’étudiant, pour garantir l’atteinte des objectifs fixés dans le contrat. Il s’engage à développer l’autonomie du client durant le processus de coaching. Dans la mesure du possible il s’engage à orienter l’étudiant vers un autre professionnel qu’il jugera compétent, s’il ne peut garantir le respect des intérêts de ce dernier. Si durant le coaching il juge ne plus pouvoir être à même de respecter le contrat passé avec l’étudiant, pour quelque raison que ce soit, il est de son devoir de mettre fin à l’accompagnement en expliquant clairement à l’étudiant les raisons de cette décision.


3) Professionnalisme
Le coach membre de l’AFCSE n’use pas de sa position à des fins personnelles, de prosélytisme ou d’aliénation d’autrui, n’influence pas, ne conseille pas et ne tire aucun avantage de son statut et de l’éventuel lien de dépendance qui pourrait s’instaurer entre lui et l’étudiant. Il s’abstiendra de tout abus ou passage à l’acte de quelque nature que ce soit. Il ne répond pas à la demande d’un tiers qui recherche un avantage illicite,  immoral ou qui fait acte d’autorité excessive ou abusive dans le recours à ses services et qui viendrait à l’encontre de l’intérêt de l’étudiant.


IV. POSITIONNEMENT PROFESSIONNEL

1) Position à l’égard de la profession
Le coach reste réservé, ouvert d’esprit et respecte les conceptions et les pratiques de ses collègues pour autant qu’elles ne contreviennent pas aux grands principes du code de déontologie de l’AFCSE et des autres associations de coaching professionnel reconnues ; ceci n’exclut pas la critique fondée.
Le coach ne concurrence pas abusivement ses collègues et s’assure que toute communication commerciale le concernant n’altère en rien l’image du coaching que les différents codes de déontologie instaurent.

2) Position à l’égard de l’association
Aucun membre ne peut se prévaloir de représenter l’association à moins que ce droit ne lui ait été formellement octroyé par écrit. Chaque membre agit en son nom propre. Le coach membre de l’association sans distinction de statut peut faire état de son appartenance à l’AFCSE et de son adhésion au code de déontologie, dans toute sa communication professionnelle et personnelle.


V. RESPECT DE LA CHARTE

L’AFCSE veille au respect de la déontologie par ses membres. Dans le cas où une personne coachée aurait le sentiment ou constaterait qu’un coach appartenant à l’AFCSE ne serait pas en cohérence avec cette charte, elle est invitée à en informer le président en charge de la commission déontologie ou le/la président(e) de l’AFCSE, qui déclenchera une enquête, laquelle sera, si nécessaire, suivie de mesures appropriées.